Samedi soir autour de 20h j’ai une pensée pour ma course du lendemain le nez dans mon verre de Pouilly-fumé. Je vais le regretter c’est certain. Mais on a du monde à la maison et passer une soirée entre amis sans boire un verre d’alcool, c’est pour moi du domaine de l’improbable. Sauf que je ne me suis pas limité à un verre et que pour accompagner ce délicieux breuvage, nous avons des bulots, du saumon, des huîtres et de crevettes. Plein de bonnes choses pour le corps vous me direz… Si on exclu la mayonnaise maison que j’ai tendance à manger à la petite cuillère et le vinaigre aux échalotes qui accompagne l’huître dans ses derniers instants. Et comme à chaque fois, plus la soirée avance, plus je culpabilise et plus je me ressers pour ne plus y penser.
Je me couche vers minuit, m’endors 2h plus tard. 4h de sommeil plus reliquat d’alcool dans le sang, je ne risque pas de faire des merveilles dans quelques heures…
Le réveil m’agresse à 6h15. Comme prévu, il pleut des cordes. L’estomac est barbouillé. Tous les signes d’une belle journée qui commence. Le trajet d’une trentaine de minutes jusqu’à Roquevaire se passera sans encombre, comme quoi rien n’est désespéré.
La pluie redouble arrivant à destination. Le Garlaban, cher à Marcel Pagnol et toile de fond de « La gloire de mon père » et « Le château de ma mère » est caché dans les nuages. La vue à 360° depuis son sommet, c’est-à-dire la mer au sud, la Sainte Baume à l’est, le massif de l’Etoile à l’ouest et la Sainte Victoire au nord, et bien ça sera pour un autre jour. Tant pis.
Je suis surpris de voir autant de traileurs aguerris sur les courses du jour. J’avais fait cette course 2 ans auparavant et c’était principalement des coureurs avec un profil de routard qui étaient présents. Il faut dire que le format et le dénivelé n’était pas du tout le même, s’apparentant plus à une course nature. Aujourd’hui en second choix c’est un vrai trail qu’on nous propose avec 25 km et 1400 mètres de dénivelé. Au regard du profil j’estime ma course autour de 3 heures en comptant les minutes de pénalités infligées par mes verres de blanc de la veille.
Le départ est donné avec un quart d’heure de retard car on nous apprend que les 4×4 des signaleurs ont eu du mal à rejoindre leur position. En effet, à cause des conditions météo, certains chemins se sont transformés en torrents de boue. Ça promet des conditions dantesques comme je les aime !
Je pars positionné dans le groupe de tête que je laisserai rapidement partir. Je rigole de voir certains tenter d’esquiver les flaques qui se présentent à eux… Ils n’ont pas fini les pauvres ! Après une boucle cassante de 2 km pour lisser le peloton, les hostilités commencent par une montée caillouteuse en fond de vallon. Nous quittons rapidement les bois (qui ne sont jamais très grand par ici), pour atteindre la spécialité locale, la garrigue. Les sensations ne sont pas terribles sur cette première montée. J’ai le souffle court et surtout l’estomac qui me brûle. L’image du Pouilly-fumé se mélangeant à l’acide gastrique me lève le cœur. Des que j’avale un peu d’eau de mon Camelback, j’ai la sensation d’avaler du Destop accompagné de violentes douleurs à la trachée et l’estomac. La douleur n’est qu’un signal qu’il faut ignorer. Je me concentre donc sur ma course en me laissant distraire par le paysage dès les nuages veulent bien se faire oublier.
Le premier sommet, enfin ! Premier ravitaillement également que je zappe sans remord et sans oublier de saluer les courageux bénévoles. Ce n’est pas une tâche facile et quand de surcroît le mauvais temps s’invite, ça vire rapidement au plan galère. Le chemin bascule en descente comme je les aime : raide mais pas trop, étroit et technique où la pose de pied doit être brève et précise. Je me sens bien et négocie cette descente tel un chamois du Queyras (que j’ai longtemps observé lors de mes sorties matinale en vacances). On enchaîne par une courte partie sur bitume puis un superbe sentier en traversé qui rejoint les contreforts du Garlaban. J’aperçois un peu plus haut à droite les falaises de Lascours, un superbe site d’escalade sur lequel je suis souvent venu grimper 15 ans auparavant. On a d’ici une vue impressionnante sur le sommet du Garlaban (714 m) qui semble sous cet angle inaccessible. Mais il ne faut pas se laisser impressionner et j’attaque la montée d’un bon pas.
Je me motive pour ne pas baisser d’intensité. Les jambes brûlent, la pente est très raide mais il ne faut rien lâcher. Entre deux brûlures d’estomac, je me rends compte que je gagne du terrain sur un groupe situé à une centaine de mètres. D’autre part, ça fait un bon moment que je n’ai pas été doublé. C’est bon signe ! On approche les 10 km et certains organismes devraient commencer à flancher. Un petit gel histoire d’obtenir un supplément d’énergie et j’accélère l’allure.
Le sentier bifurque à gauche avant le sommet pour rejoindre un splendide sentier en balcon. Le profil descendant permet d’envoyer les chevaux quelques instants. Puis le sentier s’élève, d’abord lentement, puis se fait de plus en plus pentu pour enfin rejoindre le sommet de Garlaban tant convoité. Au sommet, le vent est froid et violent. J’encourage un bénévole surpris qu’un coureur lui souhaite « bon courage ». Il a franchement du mérite à se trouver au pire endroit du parcours en termes d’inconfort thermique. Pour nous les coureurs pas le temps de profiter de la vue. De toute façon on ne voit pas grand chose dans les nuages gris avec la pluie et un vent violent qui vous fouette le visage…
Le début de la descente passe tout proche de la fin de la montée ce qui me laisse la possibilité de juger de l’état de forme de mes poursuivants. Ils font les grimaces. C’est pas sympa pour eux, mais c’est de bon augure.
Le parcours rejoint les larges crêtes du massif. Je passe sans m’arrêter au second et avant dernier ravitaillement sans oublier, là encore, de remercier les bénévoles pour leur bonne humeur.
Je rattrape un coureur avec qui je fais le yo-yo depuis plusieurs kilomètres. Il est très rapide en descente mais j’arrive à le rejoindre dès que ça remonte. Nous échangeront quelques mots après plusieurs minutes de silence. Il est content d’avoir quelqu’un à qui parler. Quelques kilomètres plus loin nous rejoignons un autre coureur, visiblement en peine. Nous l’encourageons en le dépassant et finalement s’accroche à notre roue. Nous accélérons le rythme, il est toujours derrière…
C’est donc à trois que nous dépassons le 15ème kilomètre. Le sentier continue de descendre mais cette fois dans un vallon encaissé transformé en torrent. L’eau atteint nos chevilles. On se régale comme des gamins à qui on aurait autorisé de courir dans les flaques. Ce n’est plus du trail mais du cayoning !
On quitte à contrecœur cette parenthèse ludique et inattendue pour rejoindre de nouveau un sentier en balcon. 200 mètres plus bas nous apercevons le sentier de l’aller. La fin approche. Encore 2 kilomètres et nous arriverons au dernier ravitaillement qui est en fait commun au premier.
Notre petit peloton se rapproche inexorablement d’un autre groupe de 3 coureurs qui, bien décidé à ne rien lâcher, semble accélérer dans les virages dès qu’ils sortent de notre champ de vision. L’objectif de les rattraper me stimule.
Ça sera fait quelques mètres avant d’arriver au dernier ravitaillement. Voilà un final qui promet d’être sportif, d’autant que tout ce petit monde à seulement 5 kilomètres de l’arrivée est prêt à en découdre. J’adore ces finals incertains ou la stratégie, le mental et les dernières réserves font la différence. Chacun a conscience de la compétition qui va se jouer sur la descente finale mais l’ambiance est sereine. Personne ne cherche coûte que coûte à gagner une place mais plutôt profiter de l’émulation générée par le groupe pour tout donner.
Je passe devant le dernier ravitaillement sans ralentir mais j’ai la surprise de voir que 4 coureurs de notre groupe s’arrêtent très brièvement pour boire (dont mon compagnon de mi-course). La bataille se jouera donc à deux…
Un dernier raidillon nous oblige à marcher. Nous sommes côté à côté. Nous essayons de récupérer le plus vite possible car nous savons tous les deux qu’une fois la bascule effectuée, ça va envoyer du lourd !
Il prend l’avantage sur les parties roulantes. Je suis impressionné par la vitesse déployée qui atteint des pointes à plus de 19 km/h. Un court passage technique me permet de recoller m’obligeant même à ralentir pour ne pas le télescoper. Je sens mon partenaire lâcher…
Le sentier devient plus roulant et bientôt apparaît le bitume synonyme d’arrivée toute proche. J’allonge la foulée. Les cuisses me brûlent, la respiration devient saccadée mais je gagne des centimètres… Et je le dépasse enfin ! Plus que 500 mètres…
Alors je ralenti et propose à mon partenaire de s’accrocher afin d’arriver ensemble. Nous sommes tout prêt mais lui semble très loin. Entre deux halètements Il me dit qu’il n’en peut plu, qu’il a mal partout. Allez ! 200 mètres et on est à la maison ! Il ne lâchera pas et je lui laisserai la politesse de franchir l’arche en premier. Normal, il a été notre lièvre sur près de 10 kilomètres.
Le reste du groupe arrive quelques poignées de secondes après et c’est avec des grands sourires que nous nous félicitons mutuellement. Super esprit ! Nous continuerons à l’abri et dans la chaleur d’une salle des fêtes à nous raconter notre formidable confrontation finale. La compétition dans cet esprit est un pur bonheur. La violence de l’effort et le surpassement nous ont rassemblé et rendu heureux. Mon compagnon de mi-course finira sur le podium en terminant second V2. Moi, je me classerai 11ème V1 et 24ème au scratch en 2 heures 44 minutes et 41 secondes, objectif pulvérisé ! Une performance inespérée en ce début de saison qui me rassure après mon résultat en demi-teinte à la Sainte Baume. Mais plus que le résultat, ce sont d’excellentes sensations éprouvées les deux tiers du parcours qui me satisfont aujourd’hui.
Pour fêter ça, je prendrai au repas d’après course un verre de rouge… Qui aura pour effet de me perforer l’estomac… Santé !
Crédit Photos : Brunette
Super ce CR , on ressent la bonne ambiance qui a été le maitre mot de cette sortie
bravo pour avoir pulvérisé ton RP avec des sensations de départ pas au top physiquement … mais le mental a fait le reste 🙂
Merci pour ton passage ici !
Le mental fait beaucoup effectivement mais comme le corps, ça se travaille, ça s’entraîne. Les galères vécues (en course ou ailleurs) sont toujours génératrices d’expériences qui permettent de mieux gérer des situations similaires la fois suivante. C’est fascinant car c’est un éternel apprentissage où on ne fini jamais d’en apprendre sur soi.
C’est pourquoi c’est bien de temps en temps de se faire mal à l’entrainement pour préparer l’esprit à se surpasser le jour de la compétition. Ce n’est pas obligatoire non plus mais c’est tellement agréable de se dire après en avoir bien bavé qu’on a dépassé ses limites. C’est important l’estime de soi je pense, surtout quand on en manque cruellement.
J’attends avec impatience tes impressions détaillées sur ton premier trail.
Houlala, ce début de CR m’a mise en appétit (oui, même avant 9h du mat) ! Après, j’imagine plutôt bien que ce n’était pas le repas idéal d’avant course. Très beau récit qui donnerait presque envie de tester le trail, autant pour les paysages que pour l’esprit qui a l’air vraiment super positif. Félicitations encore pour cette belle course dans des conditions pourtant délicates !
Je ne sais pas s’il existe un repas idéal d’avant course. On en parle systématiquement dans tous les magazines de course à pied mais je n’arrive jamais à lire les articles sur la diététique jusqu’au bout…
Je ne peux que te conseiller de tester la discipline. Le trail est un monde différent du bitume, avec ses propres valeurs et ses propres codes. L’effort est différent. Mais ce qui rapproche ces deux mondes c’est la passion, ça c’est certain ! La première chose que tu te diras surement c’est que les traileurs sont habillés bizarrement 🙂
Mais tu verras, c’est génial. Idéalement, il faudrait alterner bitume et trail, l’un servant l’autre pour progresser rapidement.
J’ai de la chance d’habiter une région ou la nature est presque partout, les paysages et le relief extrêmement variés, ça aide !
Merci pour ta visite et à bientôt.
sais tu pourquoi ce trail ne faisait apparement que 23,8 km ? … ( ou erreur gps ? …. lié à la topo) … c’était mon 1er trail et j’ai jusque là l’habitude de données plutot exacte de mon GPS sur des parcours sur route …
Hello et bienvenu dans le monde (imprécis) du trail !
Mon GPS indique 23,41 km, une valeur assez proche de la tienne. On pourra contrôler sur tous les GPS des coureurs, on trouvera difficilement la même distance calculée.
La mesure des GPS est relativement fiable sur terrain plat mais la marge d’erreur est fortement augmentée dès que le terrain présente du dénivelé. Les satellites ont du mal à le calculer, d’autant plus quand le terrain est en montagnes russes, comme c’était le cas dimanche. Si je ne raconte pas de bêtise les satellites arrivent à calculer avec précision les coordonnées X et Y. C’est avec le point Z (l’altitude) qu’ils se trompent de part leur position et par le fait que tu es en mouvement. Un dénivelé erroné te donnera automatiquement sur l’ensemble de ton parcours une distance imprécise. Pour avoir un dénivelé (et donc une distance) proche de la réalité, il est préférable d’avoir un altimètre barométrique… A condition de l’étalonner avec le départ.
De ce fait, les organisateurs de trail et les traileurs en général, s’accommodent de distances imprécises. D’ailleurs les flyers des courses arrondissent toujours les distances. Sur bitume la précision est indispensable : Le marathon doit impérativement faire 42,195 km. En trail, c’est quelque chose de secondaire.
Qu’elles ont été tes impressions sur cette course ?
Merci pour ces précisions !
Très bonne impression pour ce 1er trail malgré les conditions pas optimum. Un peu dérouté au début de devoir alterner marche et course … J ai eu tendance au début à vouloir courir en permanence mais je me suis vite rendu compte que cela ne servait à rien et m aurait surtout mis ko rapidement … Je partais vraiment dans l’inconnu pour la distance et surtout pour le dénivelé ( habitué exclusivement aux semi marathons sur route). J’était finalement bcp plus à l aise dans les montées car les descentes m ont un peu fait flippées ( c était d ailleurs là que je me faisais souvent doublé, étonné par la vitesse qu’avaient certains sur des passages délicats).
J ai finalement bien géré mon effort content de terminer en 3h15 sans finir sur les rotules.
Me voilà hyper motivé pour en faire d autres en terrain un peu moins inconnu …
Effectivement les « routards » ont au début le réflexe de s’acharner à courir en montée.
Même les meilleurs marchent (très vite) passée une certaine inclinaison. Une des grosses différences avec la route : les changements de rythme.
La descente également est quelque chose d’impressionnant les premières fois qui se travaille à l’entraînement.
Mais avec de bonnes bases sur bitume tu vas très vite progresser.
À bientôt j’espère sur un des trails de région.
Très sympa ce récit, comme d’habitude peu importe ce qu’on enquille la veille en général ça répond, j’ai l’impression de souvent lire ça dans les récits des coureurs, des fois c’est même un peu exagéré d’ailleurs genre « Je me couche à 3h, 4g dans le sang pensant déjà à l’abandon mais 3h30 plus tard je me réveille pâteux et me rend sur la ligne de départ. Au final les jambes répondent et je gère au mental et j’explose mon record en finissant dans le top 10 », arf… 😀
J’étais loin d’être dans cet état je te rassure 🙂
Mais je me rends compte que l’alcool ne me réussit pas les veilles de course. Même modérément.
Je ne te cache pas que 20 ans auparavant il en aurait été tout autre… Je ne veux pas faire de généralités mais avec l’âge on encaisse moins bien les excès (d’alcool, de fatigue… de drogue ). Une nuit blanche à faire la java et il me faut 2 semaines pour récupérer alors qu’avant je les enchaînais dans la même semaine. C’est surement là aussi une histoire d’adaptation du corps. On va dire que les occasions sont moins nombreuses avec une petite famille. Tu me diras, l’inverse sera inquiétant 🙂
Merci pour ton passage Nicolas, ça me fait bien plaisir de te voir par ici.
Bonne fin de préparation pour ton Marathon de Nantes !
bravo et merci pour ce récit.
j’ai eu l’impression d’avoir courru avec toi 🙂
comme quoi, un bon repas la veille, ça change tout 🙂
au plaisir sur le TSV.
chanthy
Salut Chanthy,
C’est sympa de venir ici.
C’est rare de faire un trail dans la région sans ta présence. D’autant que la rumeur court que tu tiens une forme olympique en ce moment. Je l’ai d’ailleurs constaté lors du Trail de la Galinette. Ça promet un beau challenge pour le TSV. J’ai hâte !
À très bientôt.
Des récits comme je les aime, on vit ta course au fur à mesure des mots. C’était vraiment pas évident avec la soirée de la veille et les 4 heures de sommeil.
Bravo à toi et bon esprit de compétition 😉
Salut Claude,
J’espère que la lecture de ce récit ne ravive pas trop ta peine de ne pas pouvoir courir actuellement. J’étais comme toi il y a quelques semaines et je comprends tout à fait.
Tu verras, dans quelques semaines ça ne sera qu’un mauvais souvenir.
Compte sur moi pour te soutenir et tout faire pour que tu gardes la forme et le moral.
Bien au contraire Fred, cela me motive, merci à toi 🙂
superbe ton compte rendu. ayant aussi participé a la course et finissant 7e me au scrach et second V1 , j’ai trouvé malgré les conditions, la course géniale
encore bravo a toi
Pascal R (MTC et membre raidlight)
Hello Pascal,
Je vois très bien qui tu es pour être resté jusqu’à la remise des récompenses.
À mon tour de te féliciter pour ta superbe prestation, d’autant qu’il y avait du très costaud en tête de peloton. Ça a dû être une sacrée bataille devant non ?
D’autre part les membres du MTC devaient être gravement en manque de course après leur mobilisation sur l’organisation du Trail de la Sainte Baume ! Une superbe édition 2013 au passage.
Merci pour ton témoignage et j’espère à bientôt sur le Trail Sainte Victoire.
fred
oui c vrai c était relvé devant, pas facile j’ai bataillé pour gagner des places non pas en moment ou c’est encore mon point faible mais dans les descentes techniques.
sinon biensur je serai sur le 35 kms de la sainte victoire car je participe au challenge trail de provence et j’aimerai si possible conforter ma 5e place de v1 voir mieux vu que pour le moment j’ai fait que 2 courses du challenge. enfin le principal n’est pas la, c’est de se faire plaisir avant tout. espere te voir a la sainte victoire alors fred
Ton chrono est d’autant plus impressionnant que tu t’es trompé sur le parcours comme j’ai pu le lire sur ton CR. Bravo !
C’est vrai que c’était facile de se perdre, surtout sur le retour.
Bonne préparation pour le TSV et bonne chance pour le challenge.
Moi, je serai sur le 60 km pour la 4ème année consécutive. Je ne m’en lasse pas 🙂
merci. oui dommage qu’avec les 5 premiers je me sois trompé mais ça fait parti du jeu, j’ai pu quand meme rattraper les quelques coureurs devant pour me replacer. 🙂
pour le reste moi c’est vraiment une premiere pour tous ces rdv car c’est fait 18 mois que je cours et 1 an que je fais du trail donc je découvre et ça ma plait vraiment . j’ai hate de participer au TSV. et encore bravo pour ton cr. a bientot en tout cas
hello,
super ton compte rendu, on a du faire un bout de chemin ensemble car on arrive à 2 mn d’ecart sur ce magnifique parcours.
Pour ma part j’ai 24.14 km et concernant le repas de la veille, j’ai mis de coté l’assiette de pates pour la purée maison aux oeufs 🙂
As tu fais partie du groupe qui a pris le mauvais chemin vers le 8 ème km ?
et encore bravo pour ta course et ton CR (je n’ai la même facilité d’écriture…)
Bonsoir Thierry,
On a probablement effectué un bout de chemin ensemble effectivement. Moi qui suis généralement bavard en course (et ici aussi visiblement) je n’ai pas énormément échangé durant celle-ci, replié dans ma bulle.
Il faut que je teste la purée maison aux œufs, ça à l’air top ! Mais il ne faut surtout pas qu’il me vienne l’idée de l’accompagner avec du Gevrey-Chambertin 🙂
Concernant le parcours, non je ne me suis pas perdu mais j’ai failli au retour, vers la fin. Il manquait globalement un peu de rubalise mais ça restait toutefois acceptable. J’ai vu bien pire… Je pense que l’organisation saura en tenir compte pour la prochaine édition qu’on espère tous sous un soleil radieux.
Joli CR!
Bonne continuation pour la suite 😉
Merci Alex !
La suite c’est dans moins de 2 semaines avec les 60 km du Trail Sainte Victoire et ses presque 3000 D+. Ça va commencer à devenir sérieux 🙂
Et toi, tu trouves le temps de découvrir ta nouvelle région ?
Maintenant que nous avons posés les valises ca va mieux. Mais le temps n’est pas trop de la partie…
Aujourd’hui sortie longue au programme mais avec la pluie la motivation n’est pas là…
Bon courage pour la suite des hostilités avec le Ste Victoire. A coup sur ca va le faire 😉
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