Plus d’un mois après la course j’ai encore du mal à digérer ce que je considère comme un échec. L’échec n’est pas d’avoir abandonné à mi-parcours mais d’avoir insisté pour participer à l’édition 2014 du Raid du Queyras alors que la tête n’avait manifestement pas envie. Une belle leçon pour moi qui avait la prétention de croire qu’un corps bien préparé pouvait pallier à un mental défaillant.
Le vendredi 27 juin aux alentours de 19h, je prends la route direction Aiguilles dans le massif du Queyras. Je termine une semaine de travail difficile qui m’a bien épuisé mentalement. D’ailleurs, j’enchaîne depuis plusieurs mois des semaines de travail chargées. Des semaines passionnantes, riches en découverte et en partage mais fatigantes. Par l’euphorie et la passion je n’ai pas senti la fatigue s’installer, trompé par des résultats sportifs qui me donnaient l’impression d’être au rendez-vous.
A la relecture de mon dernier récit de course j’y vois pourtant des signaux qui auraient dû m’alerter… A savoir le manque d’envie et de plaisir. Cet état n’était finalement pas passager mais durable et le signe que j’atteignais mes limites en termes d’investissement personnel. Difficile en effet d’être performant sur tous les plans. Tout est question d’équilibre et pour le coup la vie professionnelle était insidieusement en train de prendre trop d’importance par rapport au reste.
C’est donc épuisé moralement et sans envie que je plante ma tente vendredi soir à la tombée de la nuit au camping d’Aiguilles. Je me dis qu’une bonne nuit de sommeil effacera toute les traces de fatigue. Je me persuade de faire confiance à mon état physique qui est au mieux au regard de mes derniers résultats et de mes très bonnes séances d’entraînement sur les hauteurs de Collioure deux semaines auparavant.
A 6h30 le réveil est difficile… J’ai très bien dormi mais j’ai du mal à m’imaginer parcourir les 58 km et 3600 mètres de dénivelé du parcours dans un peu plus de deux heures. Je tente toutefois de me motiver en imaginant le parcours que je connais bien et les somptueux paysages que je vais traverser. Cette édition 2014 n’est pas une redite de l’année dernière puisque le parcours se fait en sens inverse, ce qui rajoute un challenge supplémentaire et donnera l’impression de faire une toute nouvelle course.
Au contact avec les traileurs lors du trajet en car qui nous emmène d’Aiguilles à Guillestre je retrouve un semblant d’intérêt. « Ça va être génial Fred ! Le temps ne devrait pas être à la pluie. Tu vas traverser des paysages superbes. Tu te trouves actuellement dans une des régions que tu préfères. Tu n’as aucune raison de ne pas être heureux ici et maintenant ! » Me dis-je. La méthode Coué semble agir puisque je me mets à nouveau à rêver en regardant les sommets qui m’entourent.
Arrivé à Guillestre, nous aurons près d’une heure à attendre avant le départ. J’en profite pour discuter avec quelques connaissances et notamment Maxime, un traileur qui participe à l’organisation, avec qui j’ai discuté via ce blog et Movescount. Ça me fait très plaisir de le rencontrer.
Au retrait du dossard, je me rends compte qu’il me manque une bonne partie du matériel obligatoire… J’ai commis l’erreur de ne pas avoir vérifié le règlement cette année et il s’avère qu’il est nettement plus exigeant que l’année dernière. Il me manque la frontale (peu de chance toutefois d’arriver de nuit), le bas et le haut étanche. J’ai bien un coupe-vent dans mon sac, mais sans capuche. La bénévole me remet quand même mon dossard en me précisant que j’engage ma responsabilité. Même si je ne pense pas courir de risque connaissant parfaitement le parcours et les zones de repli possibles en cas de très mauvais temps, cette situation me met mal à l’aise… Je n’aime pas « m’arranger » avec le règlement, ça me donne le sentiment de tricher. J’en suis presque à me dire que l’organisation aurait mieux fait de me disqualifier. Mais une fois sur la ligne de départ, force est de constater que le sentiment que j’éprouve est loin d’être partagé par ceux qui partent en short avec une gourde de 500 ml comme seul équipement…
Le départ est donné autour de 9h. Il fait déjà chaud. Il faut dire que je pars sur les chapeaux de roue mais je n’ai pas l’impression d’aller spécialement vite. C’est en remarquant que je suis dans les 5 premiers avec Ludo Pommeret à une centaine de mètres devant que je me dis qu’il faut franchement calmer l’allure. Mais le corps ne l’entend pas de cette manière. Après une courte descente vers le Guil à la sortie de Guillestre, le sentier, une fois la rivière traversée, grimpe sérieusement. Nous attaquons la course par le plus gros morceau, soit 1900 mètres de dénivelé positif sur 19 kilomètres.
Au fil des montées quelques coureurs me double et je retrouve naturellement ma place dans les dix premiers environ. Les sensations ne sont finalement pas trop mauvaises. Je ne prends pas un plaisir inouïe mais ça va à peu près car j’avance plutôt vite. Enfin, pendant deux heures…
La température est idéale, le ciel couvert nous empêche de subir la chaleur. Quelques gouttes tombent mais rien de suffisant pour nous mouiller. Passé 2000 mètres, j’enfile mon (très) léger coupe-vent afin d’éviter de prendre froid car le vent se fait sentir suivant le versant sur lequel nous évoluons.

Le col Vieux et la Taillante en fond (Photo du 128 km)
Je m’arrête à peine au premier ravitaillement et repars en direction du Col de Furfande, le plus haut sommet de la course , à 2500 mètres d’altitude. J’aime beaucoup cet endroit et j’ai hâte d’y être d’autant que la montée commence à devenir pénible. J’ai beau profiter de la beauté des paysages, j’ai du mal à trouver du plaisir dans ma course. J’ai l’impression de devoir me forcer pour y trouver un intérêt. Je suis dans l’inconfort, non pas physique mais mental. J’éprouve du mal à trouver les ressources pour avancer dans l’effort. J’ai envie de tout relâcher et de passer en mode rando.
Étrangement je n’éprouve pas de gêne physique. Aucune douleur, aucune difficulté respiratoire. Juste une grande lassitude et l’envie d’en finir au plus vite. Les coureurs qui continuent à me doubler se chargent de me saper complètement le moral. Je ne suis pas encore au col de Furfande que je sais déjà que je vais arrêter… Ce que je suis en train de faire n’arrive pas à trouver du sens dans mon esprit.
Arrivé au col, je me donne l’objectif d’atteindre, 900 mètres plus bas, le ravito d’Arvieux et d’aviser en conséquence. La descente, pourtant magnifique dans les passages en forêt, est une souffrance. Aucune douleur physique là encore mais un long monologue intérieur dont les conclusions sont toujours les mêmes : Arrêter cette course dont le plaisir est totalement absent au risque de me dégoûter définitivement. Je ne me comprends pas ma réaction. Je me fais honte à raisonner de la sorte. Je ne vais quand même pas abandonner une course, que je connais de surcroît, sous prétexte que la tête n’y est pas… C’est surréaliste !
J’arrive péniblement au ravitaillement d’Arvieux. Je prendrai cette fois le temps (4 minutes…) pour remplir ma poche à eau et me restaurer mais le mal est fait et je n’ai plus guère d’espoir pour la suite de la course. Je me donne toutefois l’ultime objectif d’atteindre la mi-course.
Les 6 kilomètres suivant sont très roulants et finissent de m’achever moralement. L’envie n’y est vraiment plus. Même en imaginant la Casse Déserte, le lac de Souliers et la suite du parcours rien n’arrive à me donner la force de continuer. Je m’arrêterai même de courir à certains endroits. L’esprit se rebelle contre le corps et l’ordonne de stopper.
Les coureurs me doublent alors par camion mais ça n’a plus aucune importance car au prochain signaleur que je croise, je lui rends mon dossard. Je me sens même soulagé. Daniel, un coureur avec qui j’ai partagé un podium au Trail de Mimet, me dépasse. Je lui explique ma situation et sa réponse me conforte : « Quand le plaisir est absent, ça ne sert à rien de continuer à part chercher à se blesser ». Je téléphone à Jeff, non pas pour trouver un ultime regain d’énergie mais afin qu’il valide lui-aussi ma décision. Il tentera bien de pousser à continuer mais rien à faire, je n’ai jamais été autant décidé à arrêter. A ce moment ça me parait même une évidence et je n’éprouve aucun regret même si, évidement, l’égo en prendra un sacré coup…
Je relativise en me disant que cette expérience va apprendre à mieux me connaître. En fin de compte j’aurai vécu tous les types d’abandons : Sur blessure, après m’être perdu et sur défaillance mentale. Ce dernier est pour moi et de loin le pire car après coup on se demande comment on a pu être aussi peu combatif.
Plus que jamais j’ai compris l’importance du mental dans le trail. Ne compter que sur sa préparation physique pour terminer une épreuve est un leurre. Tous les aspects sont importants et ce n’est pas parce que vous avez déjà terminé beaucoup plus difficile que vous êtes définitivement à l’abri d’une défaillance mentale. Je sais maintenant ce que c’est et j’espère maintenant savoir la détecter.
Depuis ce 28 juin je suis dans le doute. Je continue de m’entraîner mais je reconnais y éprouver moins de plaisir. Rien à voir toutefois avec cette course complètement ratée. Par contre je pense avoir retrouvé un équilibre professionnel et personnel. Je fais en sorte de m’entraîner quand j’en éprouve l’envie. Le problème est que l’envie n’est plus aussi intense qu’à l’accoutumée… Ça m’inquiète pour fin août et ce rendez-vous majeur qu’est la TDS. J’ai peur de revivre la même chose et de tout plaquer alors que tout va bien. J’ai peur sur mon niveau d’entrainement et ma capacité à terminer pour la seconde fois cette course exigeante. Je compte beaucoup sur Jeff afin que cette désagréable expérience ne se renouvèle pas dans quelques semaines. Le dénouement est pour très bientôt…
Crédits Photos : Arc en Ciel
Voir la trace GPS sur Movescount
Purée on sent la grosse lassitude! On la connait tous, c’est con que ça tombe pas après la TDS, si tu veux en profiter il faut t’entrainer pas le choix, mais sinon 15j d’arrêt total de la CAP, voir plus si il faut, et ça revient!
Même si on a pas l’impression de trop en faire et de se sentir bien physiquement ça n’empêche pas la fatigue mentale de s’installer, mais tkt ça va le faire, pour la TDS il faut que tu te fixes ça comme un objectif important, c’est le cas de toute façon, où tu vas profiter d’un parcours exceptionnel, accompagné en plus à priori, bref il reste 4 semaines, fait du vélo si vraiment ça te saoule, de toute façon le gros de la prépa est déjà fait et avec l’expérience de l’année dernière il n’y a pas de raison que ça n’aille pas!
Ah oui, et la semaine avant la course regarde plein de vidéo de trail dans des endroits dingues et sur la TDS, normalement ça fait son effet surtout si tu n’as quasi pas couru les 15 derniers jours! 😀
Merci pour tes conseils Nicolas.
Des récits comme les tiens et particulièrement celui de l’Ice Trail Tarentaise me permettent de garder l’envie.
Tu as raison, ce n’est pas maintenant qu’il faut stopper les entraînements. D’ailleurs ça va un peu mieux depuis quelques jours. Les entraînements sont dures à cause de la chaleur mais plutôt plaisants mentalement.
Je serai fixé dans quelques semaines mais l’idée cette année n’est pas de faire la TDS en mode compet mais au contraire en mode tranquille/plaisir. On va partir à deux et on veut arriver à deux.
Fais-moi signe si tu es dans le coin fin août.
ça ne doit pas être quelque chose de facile a accepter en effet.. C’est vrai que l’abandon est plus souvent liés a un problème physique que moral..moi qui ne fait pas de course et qui cours que pour le plaisir, ça m’arrive aussi de ne pas avoir envie et d’éprouver une certaine lassitude..Mais c’est passager! Tu aimes trop la nature et le trail, tu vas vite te retrouver en manque et la TDS, c’est pas demain non plus! Alors, en attendant, prends le temps de digérer tout ça et fait toi quelques petites sorties en te trouvant un but. (nouveau parcours, aller voir une vieille ruine, un point de vue nouveau…). Tu vas vite retrouver le gout!!!! Et le trail doit avant toi être pratiqué pour le plaisir! Alors, tu as fait le bon choix sur cette course et ça ne peux que te servir pour plus tard. Cet abandon n’est pas un echec,c’est un tremplin pour les courses suivantes!!
Au plaisir de te lire.
J’ai appliqué ta technique hier soir, å savoir une sortie de 1 heure avec comme seul but de prendre du plaisir. Le parcours n’était pas fun mais il a le mérite d’être à côté de chez moi. J’y suis allé tranquille, sans forcer et c’était plutôt agréable.
Si je trouve le temps je vais tenter de me faire une semaine chargée en kilomètres mais de faible intensité. A voir…
En tout cas merci pour ton aide.
Sinon, en rentrant de congés je suis passé à Treffort où nous avons admiré les passerelles de Monteynard. Ça m’a conforté dans le fait qu’il faut que je fasse cette course ! Tu étais encore dans l’organisation cette année ?
Oui Fred!! J’etais encore dans l’organisation cette année. C’etait complet! Et ça c’est vite remplie.. bien avant la date limite. Surtout le 33km et le 17km. J’espère que tu seras de la partie l’année prochaine! n’oublie pas de me faire signe si tu viens. ça me ferait plaisir de te voir à l’arrivée. Et garde le morale, oublie la montre et continue a te faire plaisir avec des petites sorties.. De toute façon tu sais ce que tu vaux et tu n’as rien a te prouver pour la TDS. Les acquis sont là, et ne vont pas te quitter avant le jour J!
A tres vite 😉
Bonjour Fred,
Cela m’a également fait plaisir de te rencontrer. On devrait avoir également l’occasion de se croiser à Chamonix à la fin du mois.
Depuis le weekend du GRQ je me demandais un peu ce qui avait pu t’arriver. Je craignais une blessure. D’autant plus que tu paraissais motivé au départ de la course. J’avais regardé ta trace sur Movescount pour voir où tu avais arrêté. En ce qui concerne le 58 km, je passais la journée dans la montée du Lac Soulier, 1 à 2 km après la Casse Déserte.
Je crois que tous les traileurs ont déjà connu ce que tu décris. Cette sensation de ne pas trouver de plaisir pendant la course. « Qu’est ce que je fais ici? ». Pour ma part, cela m’est arrivé de faire des coupures complètes de 10-12 jours en pleine saison pour mieux repartir.
Comme le disent les commentaires précédents, change de parcours, cours avec des personnes que tu connais, regarde des vidéos de courses… La TDS va te permettre de te relancer et de retrouver cette motivation. Tu as de toute façon l’expérience et la condition physique nécessaire pour que cela se passe bien.
En tout cas, c’est toujours un plaisir de lire tes CR, car tu prends vraiment le temps d’analyser ta course et tes sensations.
J’espère que l’on te reverra dans le Queyras.
Merci Maxime pour ton soutien.
Les choses ont l’air de s’arranger depuis peu. J’arrive à enchaîner les entraînements en y éprouvant à nouveau du plaisir.
Ça devrait le faire fin août… En tout cas j’espère.
Tu seras sur une des courses de l’UTMB ? Où bénévole ? Où supporter ?
J’y serai toute la semaine. Fais-moi signe qu’on partage un verre ensemble.
A très bientôt.
Tant mieux!
Je fais également la TDS. On aura donc l’occasion de se croiser. J’y vais avec des connaissances. Notre petit groupe participe à presque toutes les courses.
On aura bien l’occasion de se croiser, je vais également y passer toute la semaine.
Bon courage pour la fin de la préparation!
Coucou,
Peut-être qu’une petite pause s’impose après la TDS histoire de ne pas non plus t’écoeurer… Tu es peut-être aussi fatigué par rapport à la prépa et aux courses pas forcément faciles que tu enchaînes. Encore un compte rendu très agréable à lire quand même, j’espère que cette si bonne motivation va revenir (quand j’ai un coup de moins, c’est bête mais je regarde des vidéos de la course ou des vidéos Salomon.. Et hop cela me donne envie d’aller courir).
Et comme dit Vinvin, cet abandon n’est pas un échec ! Bon courage pour la TDS, repose toi bien maintenant et je suis sûr que ça va le faire. Tu vas en prendre plein la vue, parait-il que le parcours est magnifique.
A bientôt ! 🙂
Tu as complètement raison !
Depuis deux semaines les choses s’arrangent. Je retrouve enfin le plaisir de courir… aussi parce que je suis moins dans le rouge au travail. Comme quoi il y avait bien une cause à effet.
Je suis comme toi, lorsque la motivation baisse, je regarde des vidéos de trail ou je lis des récits sur les blogs et c’est vrai que ça donne trop envie de s’y remettre.
Bonne fin de préparation et à très bientôt à Chamonix. J’espère que je pourrai venir te voir à l’arrivée.
Je voulais venir voir un passage de la TDS car il y a Lolo trail qui la fait aussi mais vu que j’arrive le mercredi, ça va faire trop short vu que je cours le jeudi.. J’espère avoir l’occasion de te rencontrer, ça serait sympa en tout cas 🙂
Salut Fred,
Quand je t’avais eu au téléphone après ton abandon je n’avais pas réalisé que le malaise était si profond, en tout cas beau récit qui n’a pas du être facile à faire. Ce peut être un bon exorcisme. Je te connais et je sais que tu sauras rebondir pour la TDS qui est un objectif qui t’est cher et pour laquelle tu as une plus grande motivation. Je comprends ce que tu ressens et sache que depuis les « crêtes du Chablais » je n’ai pas recouru du tout (22/06) mais moi j’ai une excuse avec ma tendinite au tendon d’Achille mais il vrai que la lassitude est quelque chose de sournois qu’il n’est pas facile à surmonter.
Sache que je suis de tout cœur avec toi et que je serai là le 27 (du moins par sms et téléphone) pour t’encourager.
A bientôt mon pote et lâche rien……
Jeanjean (comme on dit chez toi)
Depuis les choses vont mieux. Je me suis ré motivé suite à quelques sorties avec des collègues.
Concernant la TDS je sais que tu seras derrière moi grâce au suivi Live. Ça va grandement m’aider !
Par moment ca passe par là. La lassitude s’installe lors des longues préparation et avec l’arrivée de la fatigue.
Bien souvent en changeant ses habitudes niveau entrainement on arrive à retrouver de l’intêret pour retourner au charbon.
Maintenant, je pense, qu’après avoir pris un peu de repos tout est rentré dans l’ordre?
De toutes façons à cette heure les cartes tu les as en mains.
La suite sera de faire une bonne gestion de course et de l’alimentation et de prendre beaucoup de plaisir.
Et ce sera dans la poche!
Tu as complètement raison.
L’ambition de cette année est de terminer la TDS à deux, sans le stress du chrono et de la performance (toute proportion gardée). Je sais que je vais devoir lutter malgré tout contre moi-même et l’envie de forcer.
Plaisir ou pas plaisir, tu vas arriver à Chamonix avec le chauve à grande bouche et basta. GO Fred ! Le Queras est derrière toi : c’était une expérience.
Maintenant c’est la TDS et tu vas au bout. Pour toi. Pour Jef 2013. Pour tes proches. J’y crois fort. Bye
On va tout faire pour en tout cas. Merci pour ton soutien.
Ça va nous manquer de ne pas te voir cette année à Chamonix.
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