Troisième jour :
10 minutes avant la sonnerie de mon réveil, Ricou me demande depuis sa tente si je suis réveillé. Si j’ai toujours aussi mal dormi, par contre j’ai l’impression d’avoir eu des phases de sommeil plus longues et réparatrices.
Nous levons le camp à 7h40 sans prendre le temps du petit déjeuner. Nous ne souhaitons surtout pas rencontrer l’exploitant du verger. Nous trouverons bien un endroit où prendre le café avant la montée du Grand Luberon.
Le GRP qui nous emmène au pied de l’imposant massif est grandiose. Nous marchons sur un sentier en sous-bois, bordé de chaque côté de vieilles pierres moussues. Un « mur de la peste » comme aime à l’appeler mon érudit de Ricou. Avec l’ambiance matinale on se sentirait presque dans une forêt de la Terre du Milieu ou dans une vallée humide qui borde le château de Winterfell. C’est féérique, au sens médiéval du terme.