3 jours de trekking dans le Luberon (3/3)

Troisième jour :

10 minutes avant la sonnerie de mon réveil, Ricou me demande depuis sa tente si je suis réveillé. Si j’ai toujours aussi mal dormi, par contre j’ai l’impression d’avoir eu des phases de sommeil plus longues et réparatrices.

Grand Luberon

Nous levons le camp à 7h40 sans prendre le temps du petit déjeuner. Nous ne souhaitons surtout pas rencontrer l’exploitant du verger. Nous trouverons bien un endroit où prendre le café avant la montée du Grand Luberon.

Le GRP qui nous emmène au pied de l’imposant massif est grandiose. Nous marchons sur un sentier en sous-bois, bordé de chaque côté de vieilles pierres moussues. Un « mur de la peste » comme aime à l’appeler mon érudit de Ricou. Avec l’ambiance matinale on se sentirait presque dans une forêt de la Terre du Milieu ou dans une vallée humide qui borde le château de Winterfell. C’est féérique, au sens médiéval du terme.

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3 jours de trekking dans le Luberon (2/3)

Deuxième jour :

C’est autour de 7h que Ricou m’appelle depuis sa tente. Je lui réponds que je suis réveillé depuis très longtemps puisque je n’ai pas dormi. Je n’éprouve pourtant pas de fatigue. En fait d’après ma montre qui calcule le temps de sommeil j’ai cumulé bon an, mal an 3 heures de dodo.

Grand Luberon

Le temps que je sorte de ma tente, Eric a déjà replié la sienne et quasiment terminé son petit déj. Effectivement, je ne suis pas trop du matin… Comme nous le présumions la veille, nos tentes sont pleines de condensation mais le double toit a parfaitement fait son travail.

Parenthèse technique :

Pour ce qui est de nos tentes, nous avons la Nemo Hornet Elite Osmo. Nemo, acronyme de New England Mountain Equipment, est une marque américaine. En plus de porter un bien joli nom, cette tente est vraiment bien conçue. C’est assurément un modèle pour bivouaquer sur Mars. 812 g pour la 1 place (celle de Ricou) et moins de 1 kg pour la 2 places (la mienne). Il existe deux fois plus léger mais aussi deux fois plus chers, comme les tentes en Dyneema de Zpacks par exemple. Le Dyneema est une fibre de polyéthylène ultra résistante. En plus d’être ultra légère, elle a une capacité d’absorption de l’énergie élevée et une très faible élongation. Elle est aussi extrêmement résistante à l’abrasion, à l’humidité, aux rayons UV et aux produits chimiques. Me concernant, ça n’était pas forcement judicieux de dépenser un SMIC pour au final ne pas dormir.

Fin de la parenthèse technique.

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3 jours de trekking dans le Luberon (1/3)

Premier jour :

9h43, on quitte la Tour-d’Aigues…

Grand Luberon

Pourquoi la Tour-d’Aigues ? Et bien c’est là qu’habite mon pote Ricou que je connais depuis une quinzaine d’années, avec qui j’ai débuté le trail et qui m’a initié au VTT un peu sérieux. Depuis il a un peu ralenti ses activités sportives alors que moi je les ai accélérés. Ça aura évidemment une incidence sur la suite de notre périple.

On aurait pu commencer notre trek directement au pied du Grand Luberon mais partir et revenir « depuis la maison », en mode 100% écolo, voilà une idée qui nous séduisais pas mal.

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Bilan 2017

Entraînement

Enfin ça bouge ! Enfin une année différente de la précédente… Mais pas forcément comme je l’aurais souhaité. Depuis 2010 je pouvais me féliciter d’une certaine constance dans ma charge d’entrainement et mes participations aux courses. 2017 est l’année du changement, l’année de la démotivation sportive ou la fréquentation décline dans à peu près tous les sports. Une nouvelle discipline fait toutefois miraculeusement son apparition, la natation ! J’y reviendrai un peu plus loin.J’ai tardé pour rédiger cet article, persuadé que les résultats allaient me décevoir. De ce côté, je suis au rendez-vous ! Disons-le franchement, la motivation a énormément manqué en 2017, confirmant la tendance de fin 2016. La grosse déception de fin juillet (voir « Pire souvenir 2017 ») m’a bousillé la fin de l’année où chaque sortie se faisait en traînant les pieds. Après 7 années de pratique intensive et passionnée il fallait bien que ça arrive, que l’envie se fasse la malle pour, j’espère, mieux revenir en 2018, ou plus tard. Analysons tout d’abord les chiffres.

Que retenir de 2017 ?

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Une huitième participation au TSV, ça s’arrose !

Je pensais avoir tout vu, tout connu sur les pentes de Sainte Victoire jusqu’à dimanche dernier… Il aura fallu attendre 8 ans, voire même 15 ans pour ceux qui ont participé à toutes les éditions, pour connaître les conditions climatiques de l’édition 2017. Une pluie ininterrompue de deux jours a rendu les sentiers de la montagne quasi impraticables, à moins d’être équipé de crampons d’alpinisme pour adhérer dans la boue et accessoirement de semelles Continental pour coller à la roche détrempée.

Une heure avant le départ de la course l’organisation annonce que le Trail Sainte Victoire, le grand parcours de 58 km et 2900 m de D+, est annulé. En substitution est proposé aux coureurs le parcours Cézanne, soit 36 km et 1300 m D+. Beaucoup sont déçus, surtout ceux qui ont fait un long voyage pour découvrir ce trail dont la réputation dépasse largement la région. Mais pour bien connaître cette montagne, la douloureuse décision de l’organisation était celle qu’il fallait prendre. Impossible d’imaginer plus de 400 coureurs grimper le Clapier sans s’exposer à des risques de chute grave, de courir sur les crêtes sans y laisser une cheville coincée dans le redoutable lapiaz qui parsème le sommet, sans parler des descentes rendues extrêmement glissantes. Bref, des conditions qui n’empêche certes pas un coureur qui connait parfaitement le massif de s’y aventurer (pas vrai Denis ?) mais qui interdit toute organisation responsable d’y engager des participants.

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Bilan 2016

Bandeau Bilan 2014

Les années se suivent et se ressemblent parfois… À croire que les débuts d’années ne me réussissent pas vraiment. Voilà maintenant un mois que je m’entraîne au ralenti, fatigué et blessé. Le moral est étrangement au beau fixe. Je suis devenu fataliste et plutôt que de tourner comme un lion en cage je profite de mon repos forcé (que je peux appeler désormais coupure annuelle…) pour rattraper des lectures en retard, cuisiner, regarder des films et passer du bon temps en famille.

L’occasion aussi d’arrêter le cours du temps et d’analyser mon année sportive 2016 qui vient à peine de s’achever. Exercice souvent ennuyeux pour les lecteurs mais extrêmement utile pour l’auteur car il permet d’analyser factuellement et de manière dépassionnée les événements passés, l’émotion ayant souvent tendance à prendre le dessus sur l’impartialité des chiffres. Si je laisse parler d’abord mes émotions j’ai le sentiment que 2016 n’a pas été une bonne année. La motivation a été en dent de scie, les résultats également… J’ai la désagréable impression d’en avoir fait encore moins qu’en 2015 qui n’était déjà pas un grand cru. Étrangement, les chiffres disent le contraire et en rebalayant l’année 2016 sortie après sortie, elle est finalement pas si mal ! Le bonheur n’est pas dans les chiffres mais principalement dans les rencontres et le partage. J’y reviendrai plus tard, commençons tout d’abord par les chiffres.

Que retenir de 2016 ?

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« Un risque à courir », un roman policier dans le milieu du trail

Bandeau Livres

Un risque à courirLes lecteurs qui suivent régulièrement ce blog savent que je ne communique que sur ce que j’aime et connais. Si je me fais parfois l’écho des marques, j’ai besoin d’avoir créé avant tout une relation passionnée avec mes différents contacts et partenaires. C’est exactement la même chose avec Jean-Marie de Dinechin, auteur d’un premier roman « Un risque à courir », que j’ai découvert un peu par hasard via les réseaux sociaux et que j’ai très envie de vous faire connaître. Plutôt qu’écrire un article qui raconte tout le bien que je pense de ce premier roman, j’ai préféré aller plus loin en interviewant son auteur qui s’est très gentiment prêté au jeu.

Bonjour Jean-Marie et merci de prendre le temps de répondre à mes questions. Avant de mieux te connaître, parle-nous de ton livre si tu veux bien. Qu’est-ce qu’on peut dire sur « Un risque à courir » sans trop en dévoiler ?

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Nocturama : Trail nocturne de Bouc Bel Air & de Gémenos

Bandeau TNBBA & Gémenos 2016

Trail Nocturne de Bouc Bel Air 2016Trail Nocturne de Gémenos 2016

Samedi 26 novembre, 14h30. Je rejoins le complexe culturel des Terres Blanches. Je retrouve Pierre Gauthier et Antoine Djerrou, amis et organisateurs du Trail Nocturne de Bouc Bel Air, à qui j’ai proposé mon aide. Avec d’autres bénévoles je suis préposé au parking. Ça ne sera pas une tâche facile car plus de 500 coureurs sont attendus et la cour de l’école primaire, reconvertie en parking d’appoint, doit faire au maximum 150 places. Avec l’équipe de bénévole nous nous en sortirons finalement pas trop mal. À 17h15, je troque ma chasuble jaune fluo contre un short et une paire de basket. Je vais courir très léger ce soir, la température est douce, la distance est courte et le parcours devrait être bouclé en un peu plus de 1h.

Une semaine plus tard, je récupère mon vieux Jeff à Auriol et nous filons vers Gémenos pour le traditionnel Trail Nocturne de Noël qui fait fantasmer tant de coureurs locaux. Pourtant ce trail n’a strictement rien d’extraordinaire, c’est un parcours de 16 km très roulant sans difficulté particulière si ce n’est que d’être à fond tout le long. Par contre c’est pour beaucoup de coureurs que je connais le dernier rendez-vous de l’année et l’occasion de régler des comptes en finissant devant les copains. Pour ceux qui suivent mes récits voilà maintenant 3 ans qu’Antoine et Sylvain ont la ferme intention de prendre ma couronne (une petite couronne en bois toute simple). Je sais que cette année ça va être très compliqué de maintenir ma troisième place car ils gagnent du terrain années après années…

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Alpin Trail de Pichauris

Alpin Trail de PichaurisAlpin Trail PichaurisL’Alpin Trail de Pichauris n’était pas prévu au programme… Cette fin d’année est à l’image des 10 mois précédents, à savoir une année sportive pauvre en compétition avec des courses choisies au dernier moment et à l’envie. Concernant l’Alpin Trail, c’est clairement la reconnaissance faite quelques semaines auparavant avec Guillaume qui m’a poussé à m’inscrire. Chose faite le jour de la course. Il ne fait pas très froid tôt le matin sur la grande étendue d’herbe du domaine de Pichauris. Nous aurons par contre un peu de vent. Les organisateurs terminent d’installer les tentes et tout le nécessaire qui permettra d’accueillir plus de 400 coureurs repartis sur 3 courses. J’ai à peine le temps de discuter avec quelques connaissances que l’heure du départ approche.

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Mes chaussures de trail pour finir 2016 !

Matériel & équipement trail

J’ai été plus raisonnable que d’habitude en 2016 question matos. Seulement 2 paires achetées… D’un autre côté je me suis rattrapé côté cyclisme avec l’achat en décembre 2015 d’un vélo de route et de tout l’équipement qui va avec, autant dire une fortune comparé à l’investissement de base pour la pratique du Trail Running. Mais ce n’est pas un investissement à perte car je suis devenu complètement accro au vélo qui me permet également de varier mes entraînements. J’aurai l’occasion de vous en reparler…

Les chaussures présentées dans cet article sont disponibles sur iRun (site partenaire). Pour rappel, en visitant leur site depuis le lien précédent (ou à partir du lien depuis ma page d’accueil), vous me donnez l’opportunité d’obtenir des remises supplémentaires car les quelques euros que cette pub me rapporte sont systématiquement réinvestis en achat d’équipement et matériel, étant moi-même client iRun. Fidèle à la réputation de ce blog, je ne parle et mets en avant uniquement ce que je connais ou ai testé.

La Sportiva Ultra Raptor (350 G)

La Sportiva Ultra RaptorLa chaussure ultime pour les longues distances ! Une fois les Ultra Raptor aux pieds on se sent invincible pour affronter les terrains les plus techniques. Les renforts sont tels qu’ils protègent parfaitement dans les descentes de pierriers à grande vitesse. Le pare-pierres est le plus efficace que je connaisse. Vous pourrez enfin buter dans les racines et les gros cailloux, comme ça arrive souvent en fin de course, sans hurler de douleur. Vos pieds resteront préservés des ampoules et autres traumatismes même après plus de 100 km… En tout cas c’est vérifié me concernant. En effet le confort de cette chaussure est franchement bluffant et c’est, de mon point de vue, son point fort avec le maintien. La contrepartie est que cette chaussure est un peu lourde et manque de précision, normal vous me direz. Une chaussure à mi-chemin entre la chaussure de trail et de randonnée, elle sera parfaitement à l’aise sur les deux disciplines.

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